Penser la mort, panser le lien : rep(a)enser le deuil
Le deuil laisse une empreinte invisible, un vide que le geste de réconfort tente parfois de réparer. À partir de textiles anciens, porteurs d’odeurs, de mémoire et d’usure, ce projet explore la manière dont la matière peut consoler, raconter, et reconstruire. Entre disparition et reconstruction, deux objets réconfortants prennent forme.
L’enlacement corporel, "90 fragments de toi, façonnée en patchwork de linges hérités, répare l’absence par le toucher, le poids et l’odeur, jusqu’à recréer une présence tangible.
La cire de deuil, "7 étapes pour te dire au revoir", quant à elle, fond lentement et emporte avec elle le motif d’un souvenir : elle rend visible la disparition tout en ritualisant le temps.
Par le toucher, le poids, la chaleur ou la lumière, ces artefacts offrent un apaisement sensoriel, intime et personnel ; une alternative douce à la prise d’antidépresseurs, pour accompagner autrement ceux qui restent.