"Perdre pied pour mieux..."
Nils Holgersson a joué un mauvais tour à un nain, pour le punir, Nils est réduit à la taille d'un lutin. Il est alors bien incapable de retenir Martin, le jar de la basse-cour familiale, qui veut s'envoler avec les oies sauvages. Tentant le tout pour le tout, Nils s'accroche à son cou... et s'envole pour le plus merveilleux des voyages à travers la Suède. Le récit initiatique suit l'évolution, positive ou négative, d'un personnage vers la compréhension du monde ou de lui-même. L’évolution suit le parcours d’une transformation progressive d’un objet ou d’une personne dans le temps. Équilibre et déséquilibre repose sous une forme de lecture totémique. Revisite qui nous emmène vers un objet de possession et un objet de transformation ainsi le spectateur donnera son sens à l’histoire.
C’est alors que ses yeux parcouraient la scène qui se déroulait devant lui. Une vue aérienne se dresse face à lui, dessinant monts, plateaux, creux. Des rythmes ça et là, à nous en donner le vertige ! Il voulu descendre pour admirer de plus près les détails cachés de ce paysage. Tant de temps pour un si beau travail, pensa t-il.Se laissant soulever dans les airs, il pouvait contempler la cime des monts et leurs trésors dissimulés. A ce moment précis il se rappela de la parole d’un augure, qui lui apprit que « pour gravir une montagne il faut s’élever avec elle, rien n’est acquis tant que l’on n’est pas accompli ».Le voyage qu’il entrepris fut de découvertes, d’apprentissages, de gestes, et de paroles. Le regard qu’il porta à ce paysage fut le même que celui qu’il du avoir sur ses mains. Sentir la vague se dérouler sous ses doigts pour atteindre le sommet. Toucher sa texture encore fraîche. Attendre la phase de refroidissement. Etre patient, rater, recommencer, re-recommencer, comprendre, réussir. Des étapes qui façonne un chemin, est unique, tout comme le regard que l’on porte à se paysage, différents au yeux de tous, mais touchant pour celui qui la crée.