Le monde microscopique
Un monde parmi tant d’autres. Infinitésimal, minuscule, exigu, infime. Cellules, bactéries, champignons, atomes, molécules, particules. Dedans, au dessus, en dessous, sous, à l’intérieur, en surface. Le monde microscopique complexifie notre perception de l’infiniment grand et l’infiniment petit. Du macro au micro, du micro au macro, il pose une multitude d’échelles accéssibles ou non à notre taille et à nos capacités humaines. L’invisible devient alors visible par lunette, zoom, lentille, hublot du microscope. Pourtant cette vision reste abstraite, impalpable. On aurait envie de saisir cette réalité lointaine par le touché des cellules, la prolifération de bactéries sous nos yeux, le déploiement d’une forêt végétale créée par le champignon microscopique. Le monde microscopique au delà de son accessibilité par la technologie peut l’être aussi d’une manière plus sensuelle et sensible et ce, par la matière. Par l’intégration d’éléments microscopiques sur, dedans et en en injectant formellement à la matière, comment le micro-vivant peut-il être un outil dans la recherche de nouvelles structures, de nouveaux effets au sein du domaine céramique ?