Semestre 5 & 6
L’emprunt, outil d’émancipation créative
Mémoire et projet
J’ai décidé d’incorporer des éléments extérieurs à la terre pour former mon univers. La présence de verre et de métal permet d’apporter des textures aléatoires de la même manière que des formes organiques. Je me suis intéressée à la rencontre des matériaux extérieurs et de l’argile. A leur cohabitation, leur fusion, leur collaboration... Mon projet est un ensemble de pièces céramiques dont l’hybridation en devient la matière.
J'utilise particulièrement les logiciels 3D pour présenter mon univers mais aussi pour développer un ensemble d'échantillons de texture complexes à réaliser tradditionnellement. Cette vidéo est l'un des moyens utilisé pour créer de la texture et de la lumières sur des pièces céramiques construites plus tôt, tandis que les photos suivantes représentent mes pièces céramique dans un environnement numérique.
La légende du monde perdu
"Je me sens si petit face à cet univers. Mes yeux se posent partout afin de capter le moindre mouvement qui pourrait évoquer la présence d’un autre être vivant. Mon coeur bat très rapidement mais je ne saurai dire si c’est par peur ou par excitation. Au loin derrière un bosquet se trouve deux bille oires me fixant curieusement. Je ne peux m’empêcher de m’accrocher à ce regard, de peur que le moindre de mes gestes ne puisse effrayer l’animal à qui il appartient. Le quadrupède semble mesurer plus d’un mètres de hauteur et deux de long. Son museau pointu tressaute tandis qu’il tente de sentir mes odeurs. Sa mâchoire rectangulaire s’ouvre et un fin filet de salive coule de sa gueule. Une légère brise de vent fait bouger son pelage gris argenté. Son corps imposant dénote de ses fines pattes."
Extrait du texte d'illustration de mon projet de fin d'année et son image correspondante.
Semestre 3 & 4
Le masque, objet de modification de l’identité
Ce projet a commencé par l'étude du cercle. En alliant cette forme géométrique au terme de l'altérité ainsi qu'à plusieurs références littéraires et artistiques, je me suis dirigé vers la production de divers masques humains.
"La base de cercle engendre des ressemblances, des courbes qui s’étendent, s’accroissent, se propagent hors des frontières. Matthew Chambers représente très bien cet état d’esprit dans ses œuvres. Ma recherche sur l’altérité dans le cercle est représentée par la diversité des visages humains. Différents masques présentent différentes faces que l’Homme affiche, volontairement ou non, à ses semblables. C’est un jeu qui est hors de contrôle, une manière d’en savoir plus sur l’autre dans la représentation de son état intérieur par son enveloppe extérieur."
Ce projet a été travaillé par dualité, entre la création manuel et la création numérique, l'utilisation des techniques de tournage et de modelage, mais aussi dans le choix des couleurs du matériau. Par la multiplication et la division, j’ai choisi d’agrandir et de rapetisser mes modules, de comparer et d’allier les techniques en vue de caractériser la réponse à ma problématique. Par le modelage, j’ai tiré la terre avec mes doigts pour former des piques et créer mes modules, j’ai apposé la barbotine sur mon support en soulevant rapidement mon outil pour attirer la matière vers le haut. En tournage, j’ai troué des cylindres pour former des « donuts »
De tout cela, j’en ai retiré que les expérimentations numérique permettent une plus grande précision par la possibilité de retourner en arrière et de constamment retravailler le projet. On possède aussi plus de contrôle sur le résultat. Cependant, selon le type de matérialisation, il y a des contraintes et des choses impossibles à réaliser en vue de la fragilité de la reproduction (impression 3D). Il y a aussi le fait que pouvoir retravailler encore et encore le rendu numérique fait disparaître l’effet instinctifde la création immédiate.